Jamais la France dans l’histoire n’avait traversé pareille crise sanitaire, une épidémie qui paralyse son économie et vient poser de nombreuses questions sur le fonctionnement de la mondialisation.
Manque de masque, manque de réactifs pour les tests de dépistage de la maladie, viennent hanter notre système économique sur l’importance d’entreprise autochtone pour s’assurer une pérennité en cas de grave crise comme celle-ci. Mais ces questions sont les sujets de demain, aujourd’hui l’enjeu principal est de sortir avec le minimum de pertes humaines de cette crise sanitaire, oui, mais à quel prix?
Les enjeux économiques de demain
Notre Premier ministre hier soir suite à une longue prise de parole, nous a assuré que le pire était à venir avec une récession de l’ordre de -8% et une diminution significative de la richesse nationale. La France face à la crise a su mettre en place un système social très généreux contrairement à nos voisins outre atlantique qui déplorent plus de en plus de salariés en situation précaire et de chômage comme le présente le mag de la startup jobphoning, un spécialiste de l’actualité économique internationale.
Le chômage partiel instauré par notre gouvernement est un levier avantageux qui permet aux entreprises de maintenir l’emploi et de ne pas sombrer économiquement.
Mais entrer en récession économique ça signifie quoi ?
La récession ou la décroissance économique a un impact direct sur le quotidien des membres d’un pays, les échanges commerciaux et financiers se raréfient provoquant :
– une baisse de la production nationale avec une chute du PIB significative
– Par conséquent une baisse de besoin de main-d’oeuvre entraîne une forte augmentation de chômage, le travail devient de plus en plus précaire
– Un pouvoir d’achat en berne pour une grande partie des ménages
– Une restriction des budgets de l’État
– Une dépréciation boursière
Notre pays est peut-être à l’aube de la plus grave crise économique jamais traversée avec une remise en cause totale de l’hyperconsommation, une aubaine pour les écologistes qui prônaient un retour à l’essentiel, une réalité clairement expliquée dans cet article de l’OMC.